Le perfectionnisme, l’une des rares caractéristiques pour laquelle on se questionne à savoir si on devrait la considérer comme une qualité ou un défaut… On pourrait également qualifier cela comme de l’art de vouloir plaire à tout prix et de réussir dans l’immédiat.
Même si cette rigueur de vouloir bien faire peut amener du bon, le jeu n’en vaut pas toujours la chandelle. À vouloir trop se donner, on finit par s’épuiser et on n’en retire pas toujours le résultat escompté.
Pourquoi faudrait-il être capable de tout réussir tout de suite ?
Pourquoi vouloir tout faire en même temps sans se laisser le temps de respirer ?
Au final, le perfectionnisme ne fait que nous ajouter un stress non nécessaire. Il est souvent mieux d’y aller une étape à la fois pour prendre le temps et surtout se laisser le temps. Un petit pas à la fois vaut beaucoup mieux qu’une trop grosse bouchée qui nous donne la nausée.
Nous sommes des êtres humains, nous ne pouvons pas tout savoir et conséquemment il est impossible d’avoir réponse à tout dans l’immédiat.
Au regard de tout ça, le perfectionnisme serait donc en fait un désir de bien paraître qui camoufle aisément le manque de confiance et l’inquiétude. Avoir l’air en contrôle, mais patauger dans son intérieur pour éviter d’être happé par la vague qui nous submerge.
Il faut donc apprendre à limiter le perfectionnisme à son aspect positif, se ramener les pieds sur terre et être capable d’accepter qu’on ne puisse pas avoir réponse à tout. Ainsi, on s’enlève un immense poids de sur les épaules, permettant de cheminer avec davantage de fluidité.
Car dans le fond, il n’y a personne de parfait et avoir l’humilité de s’en rendre compte nous permet d’accepter que nous faisons du mieux que l’on peut et que nous devons en être fier.
Rédigé par : Delphine Gironne
Révisé par : Gabrielle Landry-Demers
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