J’ai ouvert la fenêtre pour y laisser entrer les saisons
Laisser l’automne m’humidifier le cœur
Pour laisser la douleur et la mélancolie se dissiper pour de bon
L’hiver ne sait pas fait prier pour entrer
Bourrasques et températures glaciales ont fait de mon cœur un lieu convivial où il y fait bon s’emmitoufler et idéal pour y patiner
Après les câlins tendres de février et l’espoir d’avril, le printemps est venu tapisser mes murs de tulipes et de fleurs de cerisier, laissant l’été hanter et enjoliver mes pensées
Doucement, il est arrivé
Ce n’est pas dans son habitude d’être hâtif et comme de fait, il n’était pas pressé de faire son entrée
Les bourgeons avaient déjà lancé le bal et quelques oiseaux chantaient déjà pour l’occasion dégourdissant nos corps hivernés
L’été est entré par mes volets
Les cadrages avaient cette couleur jaunie, dorés par les rayons du soleil, mais aux doux effluves de pêches et de framboises bleues
J’ai voulu refermer la fenêtre pour ne pas laisser la saison estivale s’échapper, mais j’étais trop occupée à prendre un bain de soleil en sirotant doucement la vie