
Le corps a une mémoire,
se rappelle les étés et les douleurs;
la douceur et les hivers insondables,
les sourires et la solitude du cœur.
Les cicatrices créent des villes sur la peau,
comme des traces de guérillas;
les joies s’impriment et s’attachent,
sur chaque parcelle,
apaisantes euphorisantes.
Les nuits tombent parfois longtemps;
le corps est fixé par les émotions,
qu’il subit,
aux heures tardives.
En berne ou en phare,
le corps s’accroche à tout ce qui est,
à la plus forte des tempêtes,
comme au plus grandiose des espoirs.
Guerrier fatigué,
idéaliste par choix.
Rédigé par : jmathieu7
Révisé par : Gabrielle Landry-Demers
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