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La vague de trop


À la croisé des chemins,

J'ai manqué ma sortie,

Embuscade interrompue.


À l'embouchure de nos étreintes,

J'ai pris le prochain virage,

nez à nez au littoral.

La rencontre entre la belle et la bête.


J'entends le ressac murmurer à mon oreille,

Ça goûte la mer à la commissure de mes lèvres,

Le vent traverse ma blouse aller-retour,

Me déboutonne tranquillement,

comme on déguste un apéro.


Les grains de sables me chatouille les doigts d'orteils,

Ils veulent m'angloutir,

comme la mer,

me dévorer.


Tantôt elle se faisait douce et aguichante,

Maintenant elle se fait sombre et malicieuse.


Le vent déchire brusquement ma chemise,

Les boutons virevoltent comme les perles d'un collier qui éclatent,

Les grains de sable se disperssent dans l'air,

Je ne vois que l'obscurité.


Des bourrasques à en perdre son cerf-volant,

Des bourrasques à faire troubler les fonds marins,

Et mon coeur de matelot.


Un réel chaos,

L'appel du chaos.



Rédigé par : Sandrine Demers

Révisé par : Gabrielle Landry-Demers


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