C'était l'été.
C'était beau.
Pas parce que c'était l'été pis que le soleil était pris dans mes cheveux.
Pas parce que j'avais du jus de melon d’eau un peu partout sur la blouse que j'avais boutonnée en jalouse
Ni parce que ma peau laiteuse prenait des allures légèrement plus dorées que tu pouvais apercevoir lorsque tu plissais ben fort les yeux.
L'été a été beau.
C'était beau.
C'était euphorique.
Parce que tu éclairais mon cœur de petites lucioles frivoles.
J'en perdais la tête, mes bob-épines, mes chaussettes, mais jamais mes mots.
C'était eux que j'utilisais pour tracer dans ma tête ton souvenir lorsqu'il voulait se dissiper avec la boucane du feux de camp
Parce que ton sourire volcanique me faisait perdre toute lucidité.
Parce que t'étais plus beau que tous les couchés de soleil de juillet pis meilleur que du Earl Grey Crème (waiiit. C'est pas des farces quand je te dis que tu me fais perdre la tête).
Ayoye.
C'était beau.
Je vais m'ennuyer de tes bonne nuit soufflés sur le quai.
Mais je conserve dans un p’tit pot de confiture, nos souvenirs estivaux précieux.
Pis je te dis à bientôt.
Je te mets pas loin à quelque part entre la mayo pis mes sentiments fort qu'habituellement je réserve seulement pour le pepperonie et mes parents.