
J’ai désiré peinturer tes cheveux ivoire
Bricoler un toit au-dessus de ta crinière
Clôture barbelée à l’aube de ton cou
Pour empêcher les cardinaux en chaleur d’y faire leur nid
Tes boucles d’oreilles en mangeoire de colibris,
Brillaient dans le golden hour
Racler les feuilles mortes à tes pieds
Observer les tulipes éclosent de ton entrejambe aux couleurs du printemps
Les grands-mères de mai sous le jupon
À en faire lever la crinoline en rameaux
Tu pleurais du Sunnydelight
Les sourcils aux miles bourgeons
Ton corps entre les volets de ma fenêtre, laisse entrevoir la candeur
Au passage du vent, ton corps frêle sifflait un hymne au printemps