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Forêt miraculeuse


Forêt miraculeuse,

Qui guérit mes névroses.

Névroses du bruit qui coure dans les villes,

Des humains qui jacassent sans but précis.


M’oxygènent ces grands arbres,

Qui m’observent avec majesté.

Tels des aïeux silencieux,

Oubliés dans le très loin passé.


Je respire enfin,

Au gris du temps d’aujourd’hui.

Craquement de branches survient

Face au vent de l’hiver qui s’introduit.

Sentir la terre se durcir,

ou aux endroits humides s’amollir.

Une année de plus s’ajoutera à ma vie,

Pour chaque bouffée qui m’envahît.


Clarté dans mes idées,

Je respire tellement mieux.

Tous mes soucis se voient maintenant endigués.

Même sautillant dans les accès cahoteux.


Netteté dans mes poumons,

Je m’enivre d’entendre tes sons.

Odeurs qui m’enchantent et me remplies.

Je m’ennuie de toi chaque jour où j’échappe à cette flânerie.


Sentir tes conifères, Me mignoter l’âme,

Loin de l’affliction de la COVID,

Cette grande et inutile infâme.


L’équilibre de tes tons,

La limpidité de tes chants,

Ces oiseaux encore gazouilleront,

Malgré les pas et les jours qui passent, ne se souciant.

Je te serai éternellement reconnaissante

De pouvoir me désabonner,

Du béton et de la poussière,

Pour enfin, de cette lumière et de cet air me régaler.


Rédigé par : Annik Gélinas

Révisé par : Gabrielle Landry-Demers

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