
Je valse avec l’averse
Pendant que le torrent se déverse
Je me laisse abreuver
Je laisse la pluie me fondre dans la masse
Les bouts des doigts en champlures
Les écureuils aux creux de mes bottines
Récoltant l'élixir de mes majeurs
Gracieuseté de ma mère, son ventre douillait et de mère nature
Mère nature, c’est elle la big boss des champelures
Mirage de moi-même dans les creux des trottoirs
Assez creux et sombre pour brouiller du noir
Un torrent rétrospectif
Un torrent qui me donne une crampe de pied direct au cœur
La pluie fait sa thérapeute, une fois de plus
Petite insolente et péteuse de broue
Pour qui elle se prend!
Je ne me laisserais pas avoir au jeu des émotions pognées dans gorge
Elles ne dépasseront pas la limite de la trachée promis jurée trachée.
Chandail de piscine olympique
Mouillé de tristesse?
Mouillé de l’averse?
Mouillé parce que tu sais pas boire?
Petite culotte de melon d’eau,
Juteuse d’envie ou juteuse de pluie?
Le mystère du déluge.
Crédit photo: Marie-Joëlle Dionne
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