Afin d’en arriver au sujet principal de cette réflexion, je trouve judicieux de faire une introduction. Cette mise en contexte permettra d’entrer un tant soit peu dans ma réalité et de comprendre le pourquoi du comment qui m’a mené à l’écriture de ce texte.
Je suis diplômée en enseignement en adaptation scolaire au primaire depuis maintenant trois ans. J’adore mon emploi, avec tous les avantages et les inconvénients qu’il comprend. L’un des aspects plus négatifs est la précarité et tout le stress que celle-ci engendre. Pour être plus claire, cela veut dire être amené à changer d’école souvent et savoir à la dernière minute ce qui nous attend pour l’année suivante. C’est donc dire qu’une semaine par été je réfléchis, je stresse, je fais de nombreux téléphones dans les écoles, je stresse encore, j’analyse, je prends des décisions et j’ajoute une dernière petite couche de stress. Puis, un matin, je me lève avec un immense poids sur les épaules, la tête surchargée et en fonction des choix des autres personnes, mon chemin pour la prochaine année se dessine comme si un architecte l’avait tracé pour moi. J’ai bien beau avoir tout pensé et réfléchi plusieurs fois à savoir ce qui serait le meilleur choix pour moi, tout retombe entre les mains du destin qui lui ne fait que lancer les dés d’une main de maître. Le stress est à son comble, et puis, quelques minutes plus tard mon choix est fait et celui-ci est souvent représentatif de ce qui m’intéressait le plus.
Ceci étant dit, c’est par de petits éléments du quotidien comme celui-là que je me rends compte que la vie fait bien les choses. Souhaiter retravailler à la même école qu’une amie et voir cela devenir possible. Rencontrer quelqu’un qui répond exactement à vos attentes à un moment inattendu. Réussir à prévoir divers moments de qualité avec certaines personnes dans un horaire instable et plutôt chargé. Je pourrais trouver une multitude d’autres exemples anodins. Mais tout cela pour dire que malgré le fait que nous n’ayons pas toujours l’impression d’avoir le contrôle, ce qui doit arriver arrivera.
Ultimement, ma phrase préférée en matière de destin reste tout de même que rien n’arrive pour rien. Il faut donc faire les meilleurs choix pour soi tout en continuant de garder confiance en la vie ! Car après tout, qu’est-ce qu’on pourrait bien faire de plus ? Vaut mieux profiter de ce qui vient à nous en se disant que c’est ce qui nous est destiné pour le moment !
Rédigé par : Delphine Gironne
Révisé par : Gabrielle Landry-Demers
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