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Tes baisers-gâteaux-de-fête

Dernière mise à jour : 3 nov. 2020



Roulie-roullant sur le pont-levant,

Mes cheveux framboise bleue qui flash dans le vent.

Genoux égratignés,

Haleine de gomme balloune.


Fêter la fête de tes beaux yeux avec des feux de bengales.

Beau des yeux jusqu'au Converse,

M'y brûler le cœur et le toupette.

On m'a toujours dit de ne pas jouer avec le feu.

Avec toi, je ne trouvais pas ça dangereux.

J'avais les yeux écarquillés d'émerveillement.

Ça ne m'empêchait pas de m'y prendre au jeu.


Fin octobre, les chandelles remplies de crémage.

Dormir cordés dans ma tente familiale.

Me geler le bout des orteils, mais m'y réchauffer le coeur.

Me perdre les mains dans les manches de ton kangourou.

Cherchant tes battements ceux qui m'étaient dédiés,

Je l'espèrais.


Les oiseaux jacassent.

Les corneilles ont envie qu'on s'casse,

Les casseux de party.


Mon chandail de band froissé,

Que j'écoute juste pour t’impressionner.

Ce chandail qui descend jusqu'à me genoux bleus prune,

Assez long pour cacher mes fruits of the loom.


Je suis repartie les cheveux au vent et le coeur flottant.

J'y repense encore même si mes cheveux ont déteint,

Même si tu ne rêves plus moi.


Je rêve encore à cette nuit adolescente,

À cette nuit efferversante,

À cet amour pétillant.



Rédigé par : Sandrine Demers

Révisé par : Gabrielle Landry-Demers


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