Je rêve de partir,
Flyer sur un nowhere découvrir mon ici,
Peser sur refresh pour être enfin à jour avec qui je suis vraiment.
Un p’tit road trip à l’aveuglette sur la route,
Mais avec les yeux tout grands ouverts,
Analysant qui je suis.
De sortir mon vieux Westfalia,
Dans l’intention de laisser le volant sur le monde automatique,
Pour m’expulser de ma zone de confort.
Adieu le stress,
Bebye la routine,
Je laisse tomber mes barrières,
Au lieu de suivre les pancartes de détour,
Pour aller voir ce qu’il y a de plus beau.
J’aimerais rouler sans cesse,
De prendre enfin le risque,
D’accepter les inconforts que la vie nous donne,
De manière à m’épanouir à 100 miles à l’heure.
J’aimerais parcourir des kilomètres,
De me déconnecter du WiFi,
Pour me brancher avec mon moi intérieur.
J’irais là où le destin me mènera,
J’irais même dans les chemins de gravier,
Les plus désagréables qui soient,
Kit à en laisser des cicatrices.
D’avoir une crevaison sur mon camping- car,
De ne pas mettre un frein à mon parcours,
Retrousser les manches de mon coton ouaté,
Et de continuer d’aller de l’avant dans mon cheminement.
C’est douloureux sortir de sa zone de confort,
D’accepter les imprévus de ce monde,
Que nous ne pouvons pas contrôler complètement.
C’est en sortant de mon Westfalia,
Que j’ai eu la possibilité de voir le petit cactus au loin,
De voir le coucher de soleil différemment,
Sans compter que je me suis reconnecté avec mon routeur intérieur.
Malgré que j’étais sans WiFi, j’ai eu la meilleure des connexions
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